Bruits d’ombre

Bruits d’ombre

Série de photographies en noir et blanc prises avec un iPhone 7 et écriture manuscrite au Posca noir sur les cimaises du musée (2019-2020).

Relier photographie et poésie, la poésie investissant l’espace du mur comme la photographie, la photographie faisant naître le poème ou le poème la photographie.

Selon Yves Bonnefoy, Mallarmé « veut regarder comme la photographie regarde. Et disons même qu’il ne s’agit pas pour lui de simplement se laisser convaincre par sa leçon de néant, mais de recommencer ce qu’elle fait elle-même, d’en revivre l’opération au plan de la parole au travail. (…) L’acte mallarméen est une “photographie” » (Sous l’horizon du langage, Mercure de France, Paris, 2002, p. 223)

Avec cette expérience de dyptique, j’ai pu constater que parfois la photographie appelle le poème, parfois c’est l’inverse. Dans tous les cas, ils se rencontrent, se nourrissent mutuellement, vont plus loin à deux que chacun dans leur coin. Même en étant réalisés par la même personne.

Pour cette série, j’ai choisi le noir et blanc afin de jouer davantage sur les questions de lumière et d’ombre.

« On n’écrit pas, lumineusement, sur champ obscur, l’alphabet des astres, seul, ainsi s’indique, ébauché ou interrompu ; l’homme poursuit noir sur blanc. »

Stéphane Mallarmé

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