La peau du marlonnier

La peau du marlonnier

Écorce frottée à la craie grasse sur papier de riz chinois (2020).

Se relier au vivant, à travers la présence de l’arbre. Se relier au mort qu’est Mallarmé, à travers cet arbre qu’il a planté.

La première fois que j’ai passé la porte du jardin, j’ai été saisie par la présence du marronnier blanc, planté par Mallarmé. A chaque fois que j’arrive au musée, je sens qu’il m’accueille.
Un jour, en le regardant par la fenêtre d’un bureau, j’ai vu qu’il avait un visage, à la manière des Ents de J.R.Tolkien.
Je lui ai donné un nom, Marlonnier.

La photo que j’ai prise de lui pour l’exposition ne me suffisait pas, je souhaitais que sa présence de grand vivant soit plus sensuelle, j’ai donc choisi de frotter son écorce, qui est est une peau autant qu’une écriture, sur un papier de riz chinois en rouleau, utilisé habituellement pour la calligraphie.

« La Nature a lieu, on n’y ajoutera pas »

Stéphane Mallarmé

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