Blanc de Meudon sur passage piéton.
Dès que nous avons été déconfinés, j’ai eu envie de retourner écrire dans la rue.
J’ai écrit PAS SAGE lors de ma première soirée à Paris, sur la place de la Commune, à la Butte-aux-Cailles.
Quelques jours plus tard, alors que je rendais visite à mon amie Gaëlle à Rouen, j’ai écrit CÂLIN ! en bas de chez elle. Une façon de lui faire un signe, mais aussi d’aller à l’encontre de cette expression insupportable : « distanciation sociale ». Le câlin comme premier acte révolutionnaire.
« Nos deux mains se retrouvent l’une dans l’autre, comme desserrées de la veille, au détour d’une rue, tous les ans, parce qu’il existe un Dieu. » (Lettre à Verlaine, 16/11/1885)