L’arcane de la danse, court-métrage de et avec Perrine Le Querrec (6’)
L’idée de cette exposition est notamment de relier la poésie aux différents arts. J’ai confié à Perrine Le Querrec le soin de relier la poésie à la danse, connaissant son approche intime de Mallarmé et son travail personnel sur Nijinski.
A 23 ans, en 1865, Mallarmé entame l’écriture de l’un de ses plus célèbres poèmes, L’Après-midi d’un faune. Ce poème deviendra essentiel pour la musique, avec le fameux Prélude à l’Après-midi d’un faune de Debussy (1894), puis à la danse, avec le ballet de Nijinski, L’Après-midi d’un faune (1912). Trois oeuvres, trois arts, trois avant-gardes.
Mallarmé a été fasciné par la chorégraphe Loïe Fuller et sa danse serpentine, qu’il évoque dans Considérations sur l’art du ballet et la Loïe Fuller. Ces danses serpentines sont liées à la naissance du cinéma, on les retrouve colorisées chez Edison et les frères Lumière notamment.
Ainsi, avec L’arcane de la danse conçu comme un hommage à Mallarmé et à Nijinski, Perrine Le Querrec rend également hommage à la poésie, à la danse et au cinéma. Qu’elle soit remerciée pour cet apport précieux à l’exposition.
« Si clair,
Leur incarnat léger, qu’il voltige dans l’air,
Assoupi de sommeils touffus. »